Plus de 1400 prisonnier·ère·s politiques sont emprisonnés au Bélarus. Nous présentons des plateformes et des initiatives et donnons des conseils sur la manière dont vous pouvez soutenir ces personnes directement ou indirectement, même depuis l’étranger.

Actuellement, plus de 1400 prisonnier·ère·s politiques sont incarcérés au Bélarus. Il s’agit de personnes très différentes en termes de sexe et d’âge, issues de toutes les couches sociales de la société bélarusse, qui ont fait valoir leurs droits fondamentaux à la liberté d’expression et de réunion et qui se sont engagés pour un Bélarus libre et démocratique.

Ces personnes peuvent être aidées de différentes manières. Nous vous présentons des plateformes et des initiatives et vous donnons des conseils sur la manière dont vous pouvez soutenir directement ou indirectement les prisonnier·ère·s politiques au Bélarus, même depuis l’étranger.

Créez une pression politique

    • Contactez les député·e·s de votre circonscription et demandez-leur de s’engager pour la liberté des prisonnier·ère·s politiques. Les député·e·s peuvent parrainer un·e prisonnier·ère, s’engager dans des commissions, des comités et surtout dans l’opinion publique. Par exemple, les élu·e·s peuvent exiger des autorités bélarusses la libération de tous les prisonnier·ère·s politiques.

Faites connaître la situation au Bélarus

    • Partagez des informations sur la situation des prisonnier·ère·s politiques sur vos canaux de médias sociaux et utilisez le hashtag #WeStandBYyou. Notre organisation partenaire Viasna informe au jour le jour, également en anglais, des nouveaux cas et de nouvelles condamnations.
    • Montrez votre visage sur le site web de l’action 100xSolidarität et exprimez ainsi publiquement votre soutien aux prisonnier·ère·s politiques au Bélarus.
    • Devenez ami·e avec des prisonnier·ère·s politiques sur le portail politzek.me (disponible en anglais et en russe). Dans le cadre de cette amitié symbolique, vous pouvez accomplir de petites tâches sur le portail afin d’attirer l’attention sur le sort des prisonnier·ère·s politiques, par exemple en accomplissant des tâches créatives, en portant du noir ou en publiant des photos sur Instagram.

Soutenez directement les prisonnier·ère·s politiques

    • Souhaitez un bon anniversaire aux prisonnier·ère·s ! Nous publions régulièrement une liste de noms et d’adresses de prisonnier·ère·s auxquels vous pouvez écrire. Sur notre site web, vous trouverez les personnes dont c’est l’anniversaire dans les deux mois à venir.
    • Même indépendamment des occasions comme les anniversaires, vous pouvez écrire une lettre ou envoyer une carte postale à des prisonnier·ère·s politiques. Nous avons résumé ici comment cela fonctionne et ce à quoi vous devez faire attention.
    • Vous pouvez également envoyer votre lettre via le site web vkletochku.org (disponible en anglais et en russe). Des bénévoles au Bélarus traduisent votre texte, en font une lettre et l’envoient au(x) prisonnier·ère(·s) que vous avez choisi·e(·s). Les réponses vous seront envoyées par e-mail sous forme de scan. Pour couvrir les frais d’enveloppes et d’affranchissement, vous pouvez également soutenir financièrement ce projet purement bénévole.
    • Le Solidarity Postcards Atelier propose un service similaire. Un formulaire vous permet d’envoyer un message en anglais ou en bélarusse à un·e prisonnier·ère politique. L’initiative, lancée par des étudiant·e·s de la Belarusian Human Rights School et de la Belarusian Students’ Association, écrit ensuite votre texte à la main sur une carte postale et l’envoie par la poste au Bélarus. Vous pouvez également soutenir l’initiative financièrement.
    • Sur le site web dissidentby.com (disponible en russe, partiellement en anglais et en polonais), vous apprendrez comment soutenir financièrement les familles des prisonnier·ère·s et comment envoyer de l’argent aux prisonnier·ère·s pour le magasin de la prison ou leur envoyer un colis. Sur le site, vous pouvez également parrainer des prisonnier·ère·s (devenir « keeper ») et indiquer à quel·le(·s) prisonnier·ère(·s) vous avez déjà envoyé une lettre.